septembre, 2011

L’âge du capitaine


Le monde des blogs consacrés aux start-up recèle de statistiques plus ou moins utiles. Plus ou moins excitantes. Plus ou moins rassurantes.
Certaines empêchent de dormir. D’autres font sourire.
En voici une sur….l’âge moyen des fondateurs ayant réussi et le nombre moyen d’années avant l’introduction en bourse. http://www.startup-book.com/2011/08/04/age-of-founders/

Bonne nouvelle pour l’âge : on est à 34.
Voilà donc au moins un truc sur lequel on est bon !

Les briques de la plate-forme


Le dossier JEI – Jeune Entreprise Innovante – est parti ce jour à la Direction générale des finances. Un truc de moins à faire ! Extrait :
« En effet, l’ensemble des briques « basiques » intégrées constitue un système complexe innovant techniquement, dont l’analyse, en termes de performance (selon diverses métriques) et sécurité, fait partie des livrables du projet, et contribue significativement à l’état de l’art. »

Traduction en code Java-Duplo :

Le Cirque. Création d’Ewen, 4 ans.

L’association en question


Nous sommes 4 associés. Compliqué cela peut être. Ou le devenir rapidement.
Mais après avoir creusé le sujet, notamment grâce aux contributions de Guilhem Bertholet, je suis persuadé que c’est un sérieux avantage. Du moins, à partir du moment où l’on a bien pris le temps de rédiger le pacte qui nous unit. Pour reprendre le billet de Guilhem (qui a gagné sa place dans notre blogroll !) :

o   à plusieurs, on est moins con, on se rend plus vite compte de ses erreurs
o   on a plus de chances de couvrir l’étendue des besoins du projets, en étant complémentaire
o   on a plus de puissance de travail !
o   on limite les effets du roller-coaster qu’est le lancement d’une boîte
o   on a plus d’argent pour se lancer (hmmm)

Oui, en effet, tout cela est vrai. Mais en plus – et c’est vraiment fondamental – on démultiplie les réseaux. Chacun vient avec sa famille, ses amis, ses relations professionnelles… C’est autant de chance de rencontrer la bonne personne, de confronter les avis, d’entendre le bon conseil, de prendre la bonne décision. Pour illustrer concrètement ces propos, la question du financement nous oriente vers une levée « famille et amis » dont nous finissons de mettre au point l’ingénierie. L’interconnexion des réseaux est une vraie opportunité, démultipliant la force. Et la force nous devons écouter !

La quille !


Hier, c’était mon dernier jour à la Banque… Je ferme une page de 10 ans, pour en ouvrir une nouvelle. Pour 10 ans ???

Bilan du premier semestre 2011


Les 6 premiers mois d’activité se sont écoulés, un premier point d’étape s’impose, occasion de lever le pied, de regarder derrière nous et de préparer la rentrée.

Janvier : l’équipe est constituée. Julien,Olivier, Lionel et moi-même sommes en phase pour tenter l’aventure. Nous travaillons sur un concept, nom de code : MPA. Nous sommes deux Nantais et deux Parisiens : conférence Skype le soir après la journée de travail et écriture collaborative sous Google Doc, ces outils nous facilitent grandement la tâche !

Février : lancement de notre blog, SFS, sur le mode journal de bord. Notre but est de raconter notre aventure dès les premiers jours et de garder un lien avec notre écosystème, notre famille, nos amis. On photographie des Duplos pour illustrer nos billets (petit clin d’œil notamment sur l’immaturité de notre projet à ce stade, et à la nécessité d’être créatif et de voir loin !). La Startup Duplo est née. Dépôt d’une demande d’aide Oséo anté-création de 30 k€ pour approfondir notre concept (stratégique, juridique, technologique) ;

Mars : début de discussion autour du pacte d’associés, notamment de ce qu’on attend des autres et de la rémunération (une soirée de travail avec des débats endiablés suivis d’une gueule de bois qu’on est pas près d’oublier…).  Choix de techno après une longue hésitation, on s’arrête sur le cloud Google App Engine. Recrutement de Ben (si on confirme le lancement), notre premier développeur après Lionel. C’est un copain, il veut changer de travail (SSII oblige…) et est séduit par notre idée. On mise sur une équipe technique réduite mais pointue (4 personnes) ;

Avril : on obtient l’aide Oséo : première victoire ! Olivier  quitte sa boîte et se met à plein temps sur le projet. Faire marche arrière et laisser tomber n’est plus envisageable sérieusement. Nous commençons à approfondir et challenger le concept avec l’aide d’un cabinet de conseil stratégique. On décide du recrutement de Maxence et Romain. Là aussi le courant passe tout de suite. Fantastique. Ca va vite, très vite, l’équipe de départ est constituée ;

Mai : Lionel quitte sa boîte et rentre à son tour à plein temps. On accélère encore un peu, nous venons de découvrir un premier concurrent (from USA, of course !). En vrac : rédaction et signature des statuts, réflexions avec notre avocat autour du pacte d’associés, choix de l’expert-comptable, développement du business model et rédaction d’un business plan. Achat de 4 portables: notre premier investissement…

Juin : création de la SAS JOUL, 120 000 € de capital. Lionel et Ben commencent à coder. Notre stratégie est de développer dans un premier temps une application inutile, un truc qui ne servira jamais à rien mais qui permettra de bien valider l’architecture technique de notre plateforme. Tout le code sera réutilisable, et le gain de temps sera énorme dans les mois à venir si cette phase n’a pas été négligée.

Juillet-Août : signature du pacte d’associé (encore 2 jours de travail). Présentation à l’incubateur Telecom ParisTech de notre équipe et notre concept, nous intégrons la prochaine session de sélection à la fin du mois. Grand Oral devant 10 personnes, c’est notre deuxième grand succès, après Oséo. C’est vraiment excellent pour conclure le premier semestre et partir un peu en vacances. Vacances tournantes, l’équipe a codé tout l’été. Romain vient de nous rejoindre, et nous montre déjà son talent. La course a commencé, on s’échauffe, tranquillement, pour ne rien se casser (n’est-ce pas Ben !). On travaille le geste, faire et refaire jusqu’au succès, exactement comme Danny.